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LORSQUE LE BATEAU COULE IL FAUT SAVOIR NAGER

Juin, juillet et Aout, 3 longs mois m’ont été nécessaire pour revenir à la surface !!!

Apres le bilan de Lanzarote, direction Ironman Nice.

Simplement, prendre le départ avec pour objectif de finir et surtout tenter de retrouver sensations et plaisir.

Objectifs atteints : 7ème avec une bonne nat (51mn56) et une CàP correcte (2h53), par contre un vélo hésitant, mais conséquence et révélateur d’un entrainement pas adapté au parcours.

La suite prévue, supporter Anne à Embrun.

Devant les arguments d’Anne, malgré mes réticences, je m’interroge de passer d’un rôle de spectateur à celui de compétiteur.

Participer, oui.

A une condition, à la lumière l’expérience de Nice, effectuer préalablement un test Vélo à forte dose de grimpettes.

Premiers tests encourageants : Col de la Coyolle, cols de Vars et des Champs, mais pas suffisants pour m’engager.

Direction Embrun pour se mettre en situation, reconnaissance du parcours, découverte de l’Izoard, d’Apollinaire, du Chalvet et du Paillon. Il n’y a pas de doute ça grimpe !!!

Paysages supers, pas le temps de faire du tourisme, vélo, vélo et vélo.

Pas évident tout les jours, mais Anne qui m’a pris en main ne relâche pas.

Les sensations de cycliste reviennent à 3 semaines du départ, une évidence s’impose prendre un dossard.

Embrun un mythe, non une réalité, tellement particulier que tu te sens petit, tu as l’impression de participer à ton premier IM, aucune certitude, un seul objectif être finisher, en fait rester modeste.

Le Grand Jour, ou plutôt la « Pénombre », boum !!!

A l’eau, vite débordé par la meute, certainement la tête ailleurs, une Nat quelconque a 7 mns de la tête et 4 mns du bon pack.

Bizarrement pas de stress, la journée va être longue, les premières difficultés me confortent l’écart est stabilisé.

Suit un long plat, jusque Arvieux, je roule, je roule sans me poser de question.

Me voilà au pied de the Big … Izoard, à ma grande surprise au bout de quelques lacets j’aperçois le groupe de tête qui à ce moment me devance de moins de 2 mns.

Un moment d’euphorie vite retombée, je cale, il faut dire que devant sous les accélérations de Zamora … ça s ‘emballe…

Résultat au sommet j’ai perdu du temps.

Descente prudente, Victor Debil-Caux me reprend, nous passons Briançon, sur le plat vent de face, bonnes sensations, j’envoie.

Résultat je suis pointé à 1mn30 des 4 hommes de tête au pied du Chalvet, Entre temps j’avais rejoint mes co-équipiers monégasques Hervé et Nicolas à l’attaque du Paillon.

Malheureusement, je butte sur la dernière difficulté et ne peux pas faire la jonction.

Je pose 5 avec le 3ème temps vélo à 1 mn 30 du premier … Il était temps !!!

A ce moment, motivé, j’envisage de faire 3, Zamora et Skippy me semblant hors de portée, sauf grosse défaillance.

Flop, dès le début du marathon pas de jambes, ça va être dur.

Un moment je suis même 7ème, pas possible, heureusement 42 km et quelques mètres, c’est long.

5ème au final à 49 secondes du 4ème Andrej Vistica.

Super content, non pas du classement, simplement d’avoir su relever un défi et de vérifier que chaque course à sa vérité en particulier dans la façon de la préparer.

Pendant ce temps Anne en faisant le meilleur temps vélo (le travail spécifique a payé) et en tête une grande partie de la càp, fini à l’arrache 4ème.

L’occasion également de revoir nos anciens partenaires du TBB, Eimaer et Skippy et quelques copains M.Mangeon et du TRI Pastel J.Henocque et P.Servel et l’incontournable Foufou.

Le meilleur pour la fin, une semaine farniente à La Rochelle, un peu un retour à la source avec des purs (qui m’ont toujours soutenus y compris dans des moments difficiles) : L’Indien, GNR et Ninie, David, Gilbert et François.

Merci pour ces très bons moments partagés à renouveler sans modération.

Semaine prochaine IM Lake Tahoe pour lancer le KPR 2015.

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